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Étude techno-fonctionnelle des parures 

Mathilde Minotti parure
Objectif de l’étude

L’analyse tracéologique a pour but de mettre en évidence des traces macro ou microscopiques sur les artéfacts. L’observation des traces permet de déduire des chaînes opératoires et/ou d’utilisation.

Le caractère technique ou usuel se définit par comparaison avec des référentielles expérimentaux ou par la déduction de chaîne d’usure.

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Référence : Minotti M., « Ornament and use-wear analysis, what kind of methods applied to the necropolis of Adaïma ? », [In:] Marreiros J., Bicho N., Gibaja J., (Eds.) International Conference on Use-Wear Analysis. Use-Wear 2012, Univeridade de Algrave, Faro, Portugal, 10-12 october 2012 : Cambridge Scholars Publishing, Cambridge, 2015 : 80-89

Les parures nagadiennes d’Adaïma (Égypte)
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Dans le cadre de ma thèse, j’ai effectué l’étude d’un corpus de 250 parures retrouvées dans les sépultures nagadiennes d’Adaïma. Ces objets, composés d’une à plusieurs centaines de perles, sont placés dans les sépultures à divers moments des rituels funéraires. L’étude a permis de déterminer une grande variété de matières premières, divisée en matières dures animales, matériaux lithiques et matériaux artificiels (tels que les alliages cuivreux ou la faïence). Les chaînes opératoires et les chaînes d’usures ont été restituées d’après des études préexistantes et un corpus expérimental. Une étude des représentations esthétiques a pu être entreprise à la faveur de la très bonne conservation des objets et de la connaissance de leur fonction (bandeau, collier, bracelet, bracelet de cheville).

 

Ce travail sera publié sous forme d'articles et d'une monographie à l'IFAO.

Mathilde Minotti Adaïma Archéologie
Mathilde Minotti perles
Mathilde Minotti perles
Mathilde Minotti parure coquillage
Mathilde Minotti parure bracelet anneau
Mathilde Minotti parure coquillage
Les parures néolithiques de Kharga  (Égypte)

Des éléments de parures ont été retrouvés lors de la fouille de deux sites d’habitats du Néolithique final à Kharga. L’étude démontre deux origines distinctes de ces éléments. L’une est une production locale de petites perles annulaires en œufs d’autruche, et l’autre consiste en l’importation de produits finis des matières d’origines exogènes (coquillage marin).

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Ce travail est en cours de publication (IFAO)

 

Les parures épipaléolithiques de Kharga (Égypte)

A partir de l'étude des sites de surface une réflexion autours des données taphonomiques sera entreprise.

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